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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 15:45

Ce livre tente de démontrer que la Résidence Alternée provoque des symptômes chez les enfants qui la subissent. Ce livre veut également démontrer que la résidence, si exclusive, se doit d’être chez la mère car le père serait incapable d’être un parent satisfaisant. Mais surtout selon elle, preuve à l’appui, l’attachement (dont les théories de Bowlby et ses précurseurs) ne peut se faire qu’à la mère.

 

Je commencerais par vous rappeler que les études de ce livre reposent sur une population de mamans se présentant à une association car elles sont insatisfaites de la décision du juge. Mme Phélip se trouve donc face à une concentration de femmes, toutes en souffrance et toutes dans une volonté d’obtenir ou de maintenir une résidence exclusive. Cela induit forcément une observation excessive de la souffrance des enfants et une interprétation erronée de l’origine de cette souffrance.

 

 

J’ajouterais que ce livre est fondé sur la consultation d’enfants en difficulté, ce qui encore une fois  induit forcément que l’on ne trouve que des symptômes et de la douleur. Je ne m’attarderais pas non plus sur le fait qu’il manque à ce livre une étude sur une population neutre : celle qui ne souffre pas de la résidence alternée ou des enfants ayant des symptômes similaires dans un autre contexte. Cette étude complémentaire aurait permis de comprendre si les symptômes mentionnés dans ce livre sont bien dus à la résidence alternée.

 

 

Notons par ailleurs, que ce livre n’est basé que sur des études de cas et ne permet pas d’induire une généralité. En effet, aucune méthodologie de recherche n’a été proposée. Quels sont ses critères de recherche ? Quels sont ces outils ? Quelles méthodes qualitatives et quantitatives ont été employées ?

 

Concernant les analyses des spécialistes de la petite enfance, je me garderais bien des les critiquer. Je ne remettrais certainement pas en cause leur méthode d’investigation en pédopsychiatrie. Ce qu’ils ont trouvé est réel et il s’agit de prendre ces symptômes très au sérieux. Je n’ai néanmoins pas été convaincu par le lien de cause à effet. Je n’ai vu qu’une énumération de symptômes dont nous pourrions trouver d’autres causes que la résidence alternée. Je comprends bien qu’ils ne font que mettre en exergue ce qu’ils rencontrent dans leur cabinet et que leur expérience tend à démontrer que les enfants vivant en résidence alternée sont plus fragiles. Mais, est-ce la résidence alternée elle-même la responsable ? Serait-il possible que ce soit l’absence ou le trop plein d’écoute du ou des parents ? Serait-ce l’instrumentalisation de l’enfant par les parents ? Serait-ce la séparation ? Nous savons qu’un enfant de quelques mois perçoit en son corps la tension de celui qui le porte. Le bébé peut donc très bien être conditionné à ressentir la tension de sa mère au moment des départ. Celle-ci peut avoir une tendance à s’agripper à l’enfant. Beaucoup de chose serait à investiguer pour pouvoir bien comprendre l’origine de tous ces symptômes.

 

Par ailleurs, je me questionne sur le recul pris par les spécialistes de la petite enfance ? Est-il suffisant en temps et en nombre de patients ?

 

Jacqueline Phélip défend avec force que la difficulté ne vient pas de la mère – celle-ci ne pouvant être responsable d’une relation fusionnelle avec l’enfant ou être en proie à une dépression ou inconsciemment faire subir à l’enfant un chantage lié à la situation de séparation. Elle apporte, il est vrai, parfois, et très rapidement des éléments quant au fait que les symptômes des enfants se retrouvent chez des parents s’entendant bien après la séparation. Mais, encore une fois, cela ne prouve pas que la résidence alternée soit responsable de la souffrance de l’enfant. Et bien s’entendre avec son ex ne signifie pas d’emblée avoir une relation saine à son enfant ou ne pas être dépressif. Cette précipitation est dangereuse selon moi car d’autres difficultés, ailleurs que dans la résidence alternée, sont omises. Et alors, qu’en est-il de l’enfant ? A coté de quoi passons-nous pour le soutenir ?

 

 

Ce livre m’a particulièrement outrée car il est plus un livre anti-papa. En effet, il tend à prouver que les hommes ne peuvent intuitivement comprendre leur enfant. Ils sont réduits à une technicité. Nous sommes face à un raccourci non objectif. Je vois régulièrement des papas entièrement capable de ressentir les besoins de leur enfant. Il m’arrive même de voir des mamans s’en remettre entièrement à l’avis du père. Mais, peut-être les hommes que je rencontre ne sont pas les mêmes que ceux décrits par les femmes de ce livre ? Ou peut-être que les hommes ont changés depuis 2006, date de parution du livre (avant ils étaient de mauvais pères et maintenant ils en sont de bons ! ) ?  Jacqueline Phélip parle de « mère bis » pour citer les pères qui s’occupent de leur enfant. Pourquoi ? Jacqueline Phélip n’a-t-elle pas évolué avec son temps. Les femmes travaillent, les hommes sont au foyer. Il n’existe plus de répartition des taches par genre mais plutôt par compétences et/ou par nécessité. Les mères sont-elles réduites à leur fonction nourricière et enveloppante ?

 

 

Les hommes seraient donc incapables d’agir avec l’enfant de manière intuitive, continue et de percevoir ses besoins intrinsèques. Mme Jacqueline Phélip a néanmoins oublié les risques de pathologies telles que les états-limites et les psychoses lorsque l’enfant reste collé à la mère. Elle a oublié de mentionner l’importance de la place du père dans la construction de la structure identitaire de l’enfant.

Mme Jacqueline Phélip se révolte de voir les pères peu présents et la justice donner parfois raison à ces pères. Mais, s’insurge t'elle lorsqu’il s’agit de congé parental. Comprend-elle que lorsqu’un père n’a le droit qu’à 10 jours contre 4 mois pour la mère, il lui est difficile de construire de manière continue une relation à son bébé. Bien sur, Jacqueline Phélip a raison, il s’agit de prendre en compte ce qui existe - le père n’est pas là  mais la mère l’est. La mère est donc plus proche de son enfant et doit donc en conserver une garde totale. Je pourrais comprendre ce point de vue mais n’adhère pas pour autant à son combat. Celui-ci est ailleurs. Battons-nous pour une égalité des sexes face au congé parental ou pour une répartition intelligente dans le couple. Les modalités seraient à réfléchir. Mais déjà si un père pouvait s’occuper de son enfant au même titre que la mère, toute sa théorie sur le « pourvoyeur des soins » tomberait !!

 

 

De plus, une étude américaine de Michael Lamb dans laquelle sont observées les interactions des pères quand ils rentrent le soir alors que la mère est restée à la maison s’occuper des enfants. Il observe que la mère a un contact plus cutané et plus reposant car elle respecte le rythme de l’enfant. Le père, lui, quand il rentre le soir a une tendance à exciter l’enfant avec des jeux plus moteur, à poser des problèmes aux enfants sans les aider à les résoudre et à le remettre à la mère quand l’enfant est trop énervé. Pour faire simple, la mère respecte les rythmes de l’enfant alors que le père ne le fait pas.  Jusque là, nous allons dans le sens de Jacqueline Phélip. Mais, Lang va plus loin. Il a constaté que lorsque c’est la mère qui travaille et le père qui reste au foyer, c’est l’inverse au niveau des enfants : le père respecte le rythme de l’enfant et la mère ne le fait pas.

Donc, ce n’est pas caractéristique de la fonction du père mais plutôt de la présence continue au bébé et à la présence discontinue où on impose son rythme sans le calmer.  La structuration psychanalytique autour du rôle de la mère et du père est plus liée au fait d’une présence continue et une présence discontinue. Cette étude tendrait à prouver que le pourvoyeur de soin peut être la mère ou le père.

 

 

 

Par ailleurs aujourd’hui, beaucoup de pères prennent leur rôle très au sérieux et sont aussi présents que la mère. Doit-on cesser de laisser ces pères s’occuper de leur enfant ? Selon Jacqueline Phélip, deux pourvoyeurs de soin est source de souffrance pour l’enfant. Alors que fait-on des couples qui vivent maritalement et qui s’occupent de manière conjointe de leur enfant ? Et qu’en est-il de ces mères en garde exclusive qui comptent sur la crèche / la nounou, la grand-mère, la sœur, la copine, le centre de loisir … etc  pour pouvoir allier carrière et foyer, pour pouvoir allier vie de maman et vie de femme. N’est-il pas plus judicieux de laisser l’enfant vivre chez ses deux parents ? L’enfant, alors, n’a que deux maisons et non plus 3 ou 4 parfois.

 

 

 

 

Néanmoins, je dois pointer quelques arguments qui m’ont fait réfléchir. Je pense en effet, comme Jacqueline Phélip, que la résidence alternée ne doit pas être une répartition rigide à 50/50 à tout prix. Il s’agit de trouver une formule au cas par cas qui convienne à tout le monde. Contrairement à Jacqueline Phélip, j’insiste sur le tout le monde. L’enfant n’est pas le seul qui puisse souffrir de la situation de séparation et de résidence alternée. Il est au centre de nos préoccupations, sa santé est essentielle mais il ne doit pas induire un sacrifice parental. Ce serait d’ailleurs destructeur pour l’enfant car ce serait lui faire porter en totalité les souffrances des parents – sans compter que l’enfant perçoit cette souffrance parentale et ne sait pas comment l’interpréter. La formule de la résidence alternée doit être réaliste, à savoir prendre en compte les  agendas de chacun. Mais aussi et surtout, il s’agit d’être à l’écoute de l’enfant et de tenter de comprendre sa plainte quand il y en a une. Il est fort probable que dans les cas relaté dans ce livre, si la culpabilité et le conflit de loyauté que ressent l’enfant avaient été gérés et entendus par les DEUX parents, celui-ci aurait vu sa souffrance diminuer considérablement.  Il me semble que le fait même de se savoir écouté et entendu résoudrait beaucoup de souffrance. 

 

 

 

Pour conclure, je m’amuserais à donner un témoignage à la hauteur de ceux de Jacqueline Phélip.

Au moment de leur séparation, Clara et Jean (noms d’emprunt) décident d’appliquer une résidence alternée. Madeleine a 3 ans et Thomas 1 an.  Jean ayant un travail alternant des gardes de 48h et des congés de 48 à 72 h, Clara accepte de faire en fonction de son planning qu’il donne tous les 25 du mois. Durant 18 mois, tout se passe bien. Mais, cela n’empêche pas Clara de refuser un divorce à l’amiable et chacun prend son avocat. Après son passage chez son avocate, Clara veut passer à une garde exclusive. Le JAF lui donne raison compte tenu de l’âge des enfants. Ceux-ci auront donc été durant 18 mois en résidence alternée et ne montraient aucuns symptômes mentionnés dans le livre. Ils semblaient plutôt heureux d’arriver chez chaque parent et confiants chaque fois qu’ils laissaient l’autre parent seul. Je mentirais en disant que tout était idyllique. Clara refusant le divorce compliquait les relations et confortés, au moment du passage à la garde exclusive, dans sa position propriétaire des enfants, elle s’est mise à rendre la relation entre les deux parents impossibles.

 

Un an passe en garde exclusive à la mère. Les enfants vont chez leur père les WE 1,3 & 5 et les mercredi 2 & 4. Aujourd’hui, cela fait six mois que le petit garçon qui a à présent 4 ans, hurle tous les dimanches et mercredis soirs pour rester plus longtemps chez son père ; les crises de pleurs sont tellement violentes et peuvent durer jusqu’à deux heures, qu’il en vomit parfois au moment du retour. Il s’est vu maigrir car il ne se nourrissait presque plus. Des colères, des crises et des comportements agressifs commençaient à devenir omniprésents. Thomas était devenu un enfant totalement intolérant à la frustration. De son coté, sa grande sœur, dans un âge plus rationnel, restait la même la plupart du temps, puis parfois, la veille des retours chez sa mère, elle craquait et se mettait à pleurer en secret dans son lit. C’est son frère qui le signalait au père. Il était alors impossible de réconforter la petite. Les pleurs pouvaient durer plusieurs heures. Les deux verbalisent clairement à leur père leur souhait d’être « pareil chez papa et pareil chez maman ». A aucun moment, cette histoire ne vient illustrer une mauvaise mère, ni une mère négligente. Le père de son coté ne dénigre jamais la mère ni ne se plaint ouvertement du mode de garde des enfants. Ils sont totalement protégés par le père qui souhaite qu’ils ne soient pas au milieu des problèmes de grands. La souffrance de ces enfants ne vient illustrer que le fait qu’ils ne voulaient être privés d’aucun parent.

 

Aujourd’hui et ce, depuis deux WE, la mère a accepté de confier les enfants un peu plus tard le dimanche soir, ce qui permet aux enfants de profiter d’un dimanche complet. Cela semble apaiser la souffrance de Thomas. Madeleine, de son coté, ose se lâcher et parle de plus en plus de son envie de voir son papa plus souvent. Le fait qu’elle ait appris que ses deux parents se sont parlés l’a autorisé à dire ce qu’elle ressent et sa souffrance est plus visible. Alors, nous questionnons encore ? Ce petit délai accordé le dimanche soir sera-t-il suffisant ? La mère refuse une résidence alternée et les enfants réclament de voir plus souvent leur père. Alors, je questionne Jacqueline Phélip sur ce cas, qui est responsable des symptômes ? La résidence exclusive à la mère, le passage de résidence alternée à exclusive, la parole des enfants qui est ignorée, le père, la mère ??? 

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commentaires

J
Madame Elodie Cingal<br /> J'apprécie beaucoup vos commentaires sur ce livre de Jacqueline Phélip ("Le livre noir de la garde alternée").<br /> J'ai en effet commencé ce livre et me suis arrêté au premier témoignage qui décrit un symptôme chez l'enfant, symptôme attribué à la garde alternée. J'ai eu ce symptôme (très douloureux et mutilant aux points de vue psychologique et relationnel) dans ma jeunesse. Or je n'ai jamais vécu la garde alterné ... ni même la séparation de mes parents! <br /> Ce livre, comme vous le commentez, ne montre pas les liens de cause à effet dans ses études. C’est grave car il ne s’agit pas d’une étude scientifique au sens propre du terme même si des témoignages fiables sont joints.<br /> Il est très grave de prendre un symptôme et de l'attribuer directement à la garde alternée (pourquoi pas à la séparation simplement). C’est comme si j’affirmais en tant que physicien : quand j’ai fermé les yeux la lumière a disparu de la terre. Je suis donc responsable de la disparition de la lumière ! Même un mal voyant ne parlerait pas comme cela car il existe des moyens qui lui permettent d’appréhender l’existence de la lumière et que sa cécité n’est pas la cause d'une disparition de la lumière mais d'une disparition de sa capacité de voir clairement.<br /> Dans mon cas il était dû à une attitude toxique d'une mère couvante et destructrice qui ne demandait qu'à garder son enfant avec elle, faisant fi de mes désirs. <br /> Comme vous l’écrivez, l‘auteur a oublié de mentionner l’importance de la place du père dans la construction de la structure identitaire de l’enfant.<br /> Comme le signale l’auteure du livre, Madame Jacqueline Phélip dans ses propres commentaires sur son livre, un enfant peut avoir plusieurs liens d’attachement non exclusifs. Mais ce n’est pas pour autant que la maman soit le centre « principal d’attachement » : je connais des cas où l’enfant, en âge de choisir, a opté pour la vie principale chez le papa. Par contre si Madame Phélip signale que le livre mentionne des symptômes chez l’enfant plutôt que des témoignages des mères, je ne suis pas d’accord, comme je l’ai expliqué ci-dessus, sur le lien de cause à effet qu’on puisse en tirer, « malgré la compétence des pédopsychiatres qui interviennent ». Sauf le respect que je dois et que j’ai pour chacun, ce n’est pas le titre de l’auteur qui faire preuve de la véracité de ses dires ! La relation de cause à effet n’est pas prouvée dans le livre de Madame Phélip malgré les éminents témoignages! <br /> Quand Galilée a parlé d’héliocentrisme, il allait contre d’éminents témoignages provenant d’éminents scientifiques de l’époque. Idem pour Pasteur face à TOUTE l’académie de médecine dont« je doute que quiconque puisse mettre en cause lacompétence » ! Et bien moi, je le fais, comme Galilée, comme Pasteur, comme Léon Foucault et comme vous Madame Cingal. Tant que maintenant, je ne peux pas encore juger d’une nécessité i d’un danger de la garde alternée, mais je ne peux me fier au livre de Madame Phelip.<br /> Si je vis, depuis quatre ans la garde alternée de ma fille, je peux vous dire que je consacre toute mon énergie à celle-ci et pour ce faire, j’ai renoncé à ma carrière de chercheur scientifique. <br /> Maintenant pensionné, j’ai toute la liberté de me consacrer à ma fille, à son éducation et surtout à son épanouissement. Pour ce faire, j’acquiesce à beaucoup des demandes de ma fille afin de lui montrer la vaste étendue de choix que nous présente la vie dans tous les domaines … et j’essaie aussi de lui montrer que des limites et des prudences sont nécessaires.<br /> J’ai le seul regret de constater que mes contacts avec la maman soient totalement inexistants. Il m’est impossible d’approcher la mère et d’avoir un dialogue serein sur ce qui concerne notre fille commune. Je pensais que depuis qu’elle s’est remariée le dialogue aurait pu reprendre mais ce n’est pas le cas. Je constate qu’au contraire, et sans entrer dans les détails, la maman essaie de rompre le lien qui nous unit ma fille et moi.<br /> Et c’est sur ce point que j’ai peur pour l’avenir de ma fille : Si pour le moment tout se passe pour le mieux pour elle car je la trouve très épanouie, vivante, vivace, curieuse, extrêmement sociable, j’ai peur que dans l’avenir, quand elle verra qu’elle est au milieu d’un conflit, elle ne se sente coupable et ne déprime ?? J’ai simplement confiance aux capacités intellectuelles et à la résilience de ma fille. <br /> <br /> Auriez-vous un conseil à me donner à ce sujet ?<br /> Merci,<br /> <br /> Justin
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E
Justin, votre fille sait déjà que ses parents ne s'entendent pas, ne se parlent pas et même ne s'aiment pas. Elle grandit dans cet univers et apprend à composer avec. Ce serait mentir de vous dire que, parce que cela se banalise, cela n'a pas d'impact sur elle. <br /> Mais on ne peut préserver un enfant de la vie de ses parents, séparés ou ensemble. Quoique l'on fasse ou ne fasse pas, cela a un impact. Concrètement et dans votre cas, il faut accepter que la mère ne vous veut plus dans sa vie et trouver des astuces pour que votre fille n'en pâtisse pas trop (je parle ici de choses de la vie quotidienne. Par exemple, qu'elle ne soit pas pénalisée par l'absence d'info entre les parents et qu'elle ne loupe un spectacle. Des choses de ce genre)<br /> <br /> Pour votre peur des conséquences à long terme, continuez d'être attentif à votre fille et vous pourrez alors voir rapidement sa détresse sil devait y avoir détresse. Ce qui fait mal au fond, ce n'est pas de ressentir de la détresse, c'est qu'il ne soit pas permis de l'exprimer. <br /> Je vous souhaite une jolie suite avec votre fille<br /> Elodie
L
L’illusoire est sans doute de vouloir résoudre des situations complexes avec des lois simplistes alors que les lois compliquées ne sont guere plus efficaces...
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M
Merci infiniment pour cette critique objective et minutieuse de ce livre.
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L
Ds les mauvaises librairies !
M
<br /> où peut-on trouver ce livre,svp?<br /> <br /> <br />
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G
<br /> ou trouver le livre :le livre noir de la residence alternee de jacqueline Phelip<br /> <br /> <br />
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